« Vous êtes du bon côté de l’histoire » :
l’ayatollah Khamenei félicite les étudiants américains propalestinien
Par Marianne avec AFP
Publié le 30/05/2024 à 11:32
Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a félicité ce jeudi 30 mai dans une lettre ouverte des étudiants américains ayant lancé un mouvement propalestinien sur plusieurs campus aux États-Unis, affirmant qu’ils avaient choisi le « bon côté de l’histoire ». L’Iran, qui ne reconnaît pas Israël, se présente comme l’un des principaux soutiens du Hamas.
La mobilisation en soutien à Gaza est l’occasion d’alliances de circonstances pour le moins surprenantes ! Ce jeudi 30 mai, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a félicité dans une lettre ouverte des étudiants américains ayant lancé un mouvement propalestinien sur plusieurs campus aux États-Unis qui s’est ensuite propagé à l’échelle internationale.
Partie mi-avril de l’université Columbia à New York, cette vague de soutien aux Palestiniens et contre la guerre que conduit Israël contre le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza a gagné nombre d’établissements, de la Californie à la Nouvelle-Angleterre en passant par le sud du pays. Les étudiants dénoncent le soutien militaire des États-Unis à leur allié israélien et réclament à leur université de couper toute relation avec des entreprises en lien avec Israël.
Chers jeunes étudiants aux États-Unis ! Ceci est notre message de sympathie et de solidarité avec vous. Vous vous trouvez désormais du bon côté de l’histoire », a écrit Ali Khamenei dans une lettre signée ce samedi 25 mai mais publiée ce jeudi sur son site. L’Iran, qui ne reconnaît pas Israël , se présente comme l’un des principaux soutiens du Hamas dans la guerre déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du mouvement palestinien sur le sol israélien.
« Vous avez entamé une lutte honorable sous la pression brutale de votre gouvernement qui défend ouvertement le régime sioniste (Israël) usurpateur et impitoyable », a ajouté l’ayatollah. Le mouvement sur les campus américains s’est ensuite propagé dans multiples pays notamment en Europe, dans plusieurs hautes écoles françaises, allemandes et suisses.